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Bols chantants, bols sonores, bols chakra, bols tibétains, bols de massage, bols thérapeutiques, bols martelés, bols moulés… Comment s’y retrouver dans tout ça ? Et comment choisir son bol tibétain?

Dernière mise à jour : il y a 2 jours


Bol tibétain ? Vraiment ?


Si vous cherchez sur internet, vous trouverez une multitude d’explications sur le bol chantant et ses origines. Beaucoup commençant en substance par :

 

« Depuis des temps immémoriaux, dans les contrées himalayennes, les moines fabriquent des bols chantants et les techniques thérapeutiques au bol tibétain se transmettent de père en fils… ».

 

D’après nos recherches sur le terrain, qui ont commencé il y a près de trente ans à raison de plusieurs voyages en Asie par an, et de très nombreuses rencontres dans le milieu bouddhiste en occident, il n’en est rien.

A l’origine, les bols dits chantants étaient fabriqués dans des ateliers qui produisaient des contenants alimentaires et quand on demandait, jusqu’il y a peu, à un tibétain ce qu’il pensait du bol chantant, il se contentait de sourire en se demandant "Qu'est ce qu'ils ont tous à faire de grands yeux devant ces "instruments"?", la seule utilisation en tant qu’instrument sonore est, comme nous l’expliquons plus loin, celle d’un bol unique dans les temples ou monastères, utilisation qui pourrait cependant être, elle aussi, relativement récente.

Bien qu’il ne soit pas absolument impossible que quelqu’un en Asie se soit intéressé à la question du bol en tant qu’objet vibrant thérapeutique, nous n’en avons aucune preuve.


Il faut savoir que la tradition tibétaine est extrêmement sourcée. Chaque pratique, chaque transmission de tel maître à tel disciple, chaque méditation enseignée, chaque rectification au moindre texte ont été soigneusement consignées depuis des centaines et des centaines d’années. Au Tibet comme au Népal, si des techniques de soin au bol avaient été répandues, il est plus que probable qu’on en trouverait des traces écrites et que la tradition se perpétuerait effectivement largement dans la population.

Il est vrai donc, qu’on peut trouver un bol dans certains temples, parfois deux. Ils servent en général à ouvrir ou ponctuer une méditation et récemment, un Rinpoché de nos amis nous a expliqué que la pratique de certains rituels consistait à faire une offrande de son dans le but d’apaiser, dans le monde invisible, les esprits d’un lieu, ceux-ci étant, selon la psychiatrie tibétaine, parfois étroitement liés aux humains présents sur ce lieux et à leur santé.

 

Il est probable également, selon ce que nous avons pu observer sur une mosaïque byzantine du IVème siècle, que le bol ait été autrefois utilisé comme instrument de musique.

 

Les liens entre les fréquences vibratoires et le bien être se sont donc développés de source sure en occident particulièrement dans la deuxième moitié du 20ème siècle. Grâce à quelques passionnés tels que le mathématicien et musicologue suisse Hans Cousto qui a calculé un ratio relatif à chaque planète et élaboré une théorie qui les transpose en fréquences, Alain Kremski, pionnier de la musique au bol chantant en France, Peter Hess en Allemagne qui a développé son approche du massage sonore à partir du bol chantant à paroi fine, Emmanuel Comte au Canada spécialisé dans le diapason thérapeutique tout comme John Beaulieu, philosophe et chercheur aux États-Unis et Alain Griet en France qui a mis au point une méthode de massage sonore au bol chantant s’appuyant sur des connaissances approfondies de méditation, Qi-Gong, énergétique et chamanisme.


 

Fabrication des bols chantants

 

Les bols chantants sont majoritairement fabriqués en Inde et au Népal. Contrairement à ce qu’on peut voir parfois véhiculé sur la toile, ils ne sont pas fabriqués par les moines, ils sont martelés par des ouvriers à même le sol dans des chaudronneries aux moyens souvent rudimentaires.

 

Le métal est fondu dans un feu nourri puis déversé dans un moule qui lui donnera l’aspect d’un petit bol plein. Ce « pain de métal » sera chauffé puis martelé puis chauffé puis martelé… Jusqu’à ce qu’il ait la forme d’un bol un peu grossier. Une fois le martelage principal terminé, le bol est plongé dans l’eau puis travaillé encore au marteau. Ensuite, il est élimé sur un tour et poli pour en affiner l’apparence.

A ce stade, le bol est brillant.

 

Pour obtenir un aspect différent, le bol peut être plongé dans un acide qui lui donnera un aspect mat, recouvert d’une patine ou encore gravé selon différentes méthodes. Ces finitions se font en dehors de la chaudronnerie chez d’autres artisans spécialisés.

 

Vous avez peut-être entendu parler de bols aux 7 métaux… 


Ça fait joli sur le papier mais c’est ce qu’on pourrait définir comme étant une

« appellation commerciale » (de même que les bols « full moon » pour celles et ceux qui en auraient entendu parler).

 

Des aveux de nos différents fournisseurs, les bols chantants dits « aux 7 métaux » que l’on trouve dans tous les commerces aujourd’hui sont composés uniquement d’étain et de cuivre dans des proportions qui peuvent légèrement varier d’un atelier à l’autre.

On peut aussi y trouver des traces de fer laissées par l’impact du marteau au moment de la fabrication.

 

 

Les différents types de bols

 

Les différents types de bols sont définis par leur taille, leur épaisseur, le matériau, la façon dont ils sont fabriqués et travaillés…

 

Pour choisir son bol tibétain, la première question à se poser est


« Qu’est ce que je veux en faire ? »

 

Voici quelques pistes...

 

Les bols du type jambhati récents

Sont les plus classiques allant de quelques centaines de grammes jusqu’à vingt kilos et plus. En fonction de leur taille, ils ont un son généreux, plus ou moins stable et peuvent offrir une belle vibration.

Ils sont souvent un bon choix pour la méditation seule ou en petit comité, pour amener un peu de lumière sonore ou pour se recentrer sur soi.

 

Les bols jhumka (à parois épaisses)

A taille équivalente, sont des bols plus sonores, leur vibration est moins profonde et perceptible mais leur son est plus long et se diffuse plus loin dans l’espace.

Ils sont un bon choix pour faire profiter du son a un groupe important et sont un bel atout lors de relaxations sonores de groupe.

 

Les bols à parois fines

A taille équivalente, ont un son plus grave et moins rond, plus sec, ce sont des bols dont on perçoit bien la vibration mais dont on entend peu le son. En fonction de l’atelier et de l’alliage, leur sonorité peut être relativement instable voire dissonante.

Ils peuvent être utiles pour qui chercherait des sonorités plus graves sans avoir à porter un bol trop lourd.

 

Les bols moulés

Sont des bols qui peuvent être fabriqués dans les mêmes ateliers que les bols martelés mais ils sont, comme leur nom l’indique, moulés dans un gabarit. Leur finition est souvent faite de petits coups de marteaux purement décoratifs (ce qui permet aux vendeurs de bols de vous vendre des bols dits « martelés » à petit prix). Leur son peut être clair et joli mais il est moins long et moins rond qu’un bol réellement martelé.

Ils sont une alternative intéressante financièrement et on peut y trouver de jolies sonorités pour la méditation, le voyage sonore de groupe ou amener une touche lumineuse dans une séance de yoga en aucun cas ce type de bol ne peut être utilisé pour réaliser un massage sonore à même le corps.

 

Les bols anciens

On en trouve de moins en moins, en tout cas qui aient un joli son, et leur prix est très élevé. Ne vous y trompez pas, les bols anciens sont rares et chers, si on vous propose un bol ancien à un prix peu élevé, c’est très probablement un bol récent patiné.

Ils peuvent avoir des subtilités sonores et vibratoires qu’on ne trouve pas dans un bol plus récent.

 

Le bol en aluminium

Est une alternative moins fragile au bol de cristal, il possède le même genre de qualités sonores pour un prix équivalent voire souvent moindre.

 

Les bols chakra

Il ne suffit pas d’avoir un symbole de chakra dessiné dans le fond d’un bol ou de penser qu’une note est dédiée à un chakra pour avoir un bol efficace. Les bols chakra sont des bols qui ont été sélectionnés pour apporter une proposition vibratoire et sonore cohérente et précise à un centre énergétique. Les effets apportés par chaque bol doivent être efficients, porteurs de la qualité attendue par le chakra, par exemple, apaisement et calme au niveau du front (ajna chakra), centrage et épanouissement au chakra cœur, sentiment d’ancrage et de stabilité au niveau du bas du corps, des pieds au périnée (chakra racine).

Si un bol approprié et bien choisi pour sa compatibilité avec un chakra peut être une vraie pépite vibratoire source de bienfaits, un bol inadapté ou pas assez compatible avec une zone corporelle pourrait engendrer de la disharmonie et des perturbations tant sur le plan physique que mental et émotionnel.

Si votre but est d’utiliser les bols pour le massage sonore, le soin ou l’équilibrage des chakras, nous vous conseillons d’acquérir un matériel de la meilleure qualité possible.



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